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Archive for janvier 2013

Démocratie de façade ?

marianneIl faut savoir parfois naviguer à contre courant pour ne pas se laisser emporter par la vague de la médiatisation.
Tel un véritable rouleau compresseur, l’information déferle sur les esprits, réduisant en une bouillie homogène les neurones en action de la population.
C’est de cette « fange intellectuelle », pétrit par la pensée unique, que l’on obtient la matière première. Après le démoulage, le buste d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien. Notre Marianne. On l’exhibe alors à tout va, tel le symbole de notre liberté de pensée. Effigie d’une nation qui se veut un modèle de vertu, la France. Un véritable chef d’oeuvre sociétal. Hélas, à mon sens, un pâle ersatz de la démocratie.

La délivrance de Florence Cassez, le mariage pour tous, la « désertion » de Depardieu, la guerre du mali, … autant de sujets d’actualité qui s’enchevêtrent, se superposent, et qui au final raisonnent tel l’écho d’une tempête dans les esprits désorientés. Pour ceux qui restent sourds ou réfractaires à cette cacophonie médiatique, il y a d’autres alternatives possibles. Toutes visant à saper en eux les moindres prémices de contestation ou d’opposition qui pourraient subvenir à l’encontre d’une réalité camouflée . Pour certains, ce sont les résultats sportifs, les pronostics, les match de foot, de rugby, de handball , les sports automobiles, …, avec tout le panel des émissions qui leur sont dédiées. Pour d’autres ce sont leur addiction aux séries américaines, « les experts », « NCIS », …
Enfin, pour d’autres encore, au vu de l’Audimat, ce sont les émissions de « télé-réalité » qui suffisent à nourrir leur intellect. De ce fait, Koh Lanta sera bien plus commentée dans nombre de foyers plutôt que l’annonce de 40000 chômeurs de plus attendus dans le BTP en 2013. Par exemple…
Une explication évidente à cela, c’est que ce prévisionnel alarmiste ne sera que très peu diffusé au travers des « mass médias ».
Trop délicat, incompatible avec la promotion que l’Etat veut faire de sa ligne politique. Laquelle s’en trouverait fragilisée.

Force est de constater que ce gavage à outrance de l’opinion, à force de communiqués en boucle, provoque une indigestion du commun des citoyens. Même parmi les plus férus de l’actualité. Lesquels par dépit, par overdose, s’empressent de focaliser leur attention sur des dérivatifs.

Tout cela avec la complaisance des médias qui dans leur plus grande expression, sont avec leurs journalistes des sympathisants de gauche. En fait, ils cultivent la « gauchitude ».

Ainsi la machine à façonner l’opinion publique est en bon état de marche. D’un coté elle endoctrine, elle conditionne, de l’autre, elle endort, elle enfume avec l’opium de sa propre composition. Elle détourne l’attention du peuple des véritables enjeux de l’avenir du pays, le prive de toute vigilance. Elle atteint son but ultime, elle occulte l’absence de solutions économiques de l’Etat face à la crise que traverse notre pays. Elle rend important ce qui ne l’est pas, ou ce qui l’est peu.

Se rendre compte de ce mode de gestion de l’opinion oblige à se poser une multitudes de questions quant à l’intégrité de l’Etat.
Tout cela est d’autant plus alarmant quand on mesure le nivellement par le bas de la population française. L’inconscience de cette dernière des risques encourus. Face notamment à une mondialisation implacable qui ne s’embarrassera pas plus demain qu’aujourd’hui de la salubrité de la France.

L’Etat socialiste excelle plus qu’aucun autre dans cet enfumage de masse. En quelques mois à peine, l’actualité de seconde zone occupe le devant de la scène. Mais les véritables enjeux sont derrière les rideaux.
Quid des véritables injustices sociales ?
Quid du racket organisé des classes moyennes et des entreprises ?
Quid des difficultés croissantes rencontrées par ceux qui triment toute leur vie au travail et qui ont de plus en plus de mal à se soigner, à transmettre leur patrimoine, à s’assurer une retraite paisible ? Alors que l’Etat cautionne la gratuité entière des soins à des étrangers qui ne verseront jamais un centime en retour…
La liste pourrait être longue !

Le seul échappatoire à ce détournement du libre arbitre, trouve toute sa force sur la toile et particulièrement sur les réseaux sociaux. Lesquels par chance permettent aux plus « autonomes » de savoir rappeler à l’ordre les égarés ou les nonchalants.
Hélas, malgré leur ascendance, ces moyens de communication n’atteignent encore qu’une partie de la population. Laissant donc démunis de toute résistance psychique ceux qui n’ont accès qu’aux médias les plus orientés et partisans, et qui sont facilement influençables.

Cela amène donc à se poser la question essentielle suivante : avec une nation entièrement entre les mains de la gauche, la démocratie n’est t’elle plus qu’une façade ?

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Mort pour la France

Les évènements de ces derniers jours sur le continent africain, et la mort tragique d’un agent de la DGSE, en service, croisé brièvement il y a quelques années, me poussent à rédiger un article.
C’est grâce à tous ces illustres inconnus du grand public, héroïques soldats de l’ombre, dévoués corps et âme à leur pays que le mot patriote garde encore ses lettres de noblesse. Malmené hélas trop souvent par une idéologie malsaine qui dans sa bien-pensance annihile les valeurs essentielles que sont l’honneur, l’engagement et l’amour de la patrie.
Je ne citerai pas le nom de cet agent militaire,  pourtant dévoilé à présent un peu partout dans la presse, car je sais qu’un homme tel que lui n’en tirerait aucune gloriole. Au contraire, il souhaiterait rester humble parmi les humbles. Anonyme avec ses frères d’armes, soucieux de l’équité. Je l’ai peu connu, mais il n’était point nécessaire de beaucoup le côtoyer  pour savoir que c’était un homme droit. Une aura s’en dégageait et elle inspirait la confiance. C’est la peine que cela ravive dans mes tripes qui me font écrire ces lignes, en l’honneur des « Morts pour la France », pour la patrie, la leur, la nôtre ! J’y associe également ses collègues qui y ont laissé la vie eux aussi et qui resteront anonymes.

Il est presque aujourd’hui devenu ringard de se proclamer patriote, pire, c’est matière à suspicion. Car pour beaucoup de « va t-en guerre » du moralisme, égarés un peu trop à l’ouest de la ligne de la raison, le patriotisme serait une forme d’extrémisme. Avec pour icône, un couvre chef, de type béret, synonyme d’un esprit belliqueux et « cloisonné » ! Allons donc ! L’image est réductrice… Et pourtant !
Mais d’abord, qu’est ce donc que le patriotisme ?
C’est l’amour de sa nation, certes, mais au delà c’est surtout l’amour de son prochain. Qu’il soit « black, blanc ou beur ». Tant que ce dernier fera preuve de réciprocité dans ses sentiments pour la nation.
C’est se fixer une ligne de conduite qui garantisse la liberté de vivre selon une morale dépourvue de toute emprise psychologique.
C’est défendre sans concession sa liberté et celles de ses concitoyens.
C’est enfin ne pas se laisser conditionner par les donneurs de leçons, toujours prompts à porter un jugement hâtif et moralisateur sur vos convictions et vos revendications. Dès qu’elles ne rentrent pas dans le moule de leur « charria » intellectuelle.

Ces hommes de l’ombre qui sont capables de mourir dans l’anonymat pour leur pays, ils existent. Ce sont les garants de notre liberté à tous. Je n’ai pas de scrupules à dire que je les admire, parmi d’autres, non pas tant pour leur courage mais surtout pour leur patriotisme. On a trop tendance aujourd’hui à bafouer les valeurs morales de notre pays, à qualifier de « fachos » ceux qui entendent préserver la culture française, ceux qui refusent qu’elle s’efface devant le pilonnage de cultures « étrangères » où les préceptes religieux sont hélas omniprésents.
Nous sommes à un tournant de notre histoire car si nous ne nous érigeons pas contre la pensée moralisatrice, nous perdrons l’âme même de notre nation.
La France est un pays avec une histoire passionnante, qui s’est construit dans la douleur, mais s’est grandi avec des valeurs morales exemplaires. C’est un pays capable d’auto critique, ce qui lui permet de sans cesse se remettre en question. Il reste que si la critique provient toujours du même bord, le navire va gîter au risque de sombrer …

Si un jour enfin, chacun se sentait patriote, et fier de l’être, c’est le vivre ensemble qui s’en accommoderait.

Et tous ces patriotes de l’ombre pourront reposer en paix car ils ne seront pas morts pour rien !

Honneur à eux et « RIP »

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