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Archive for juin 2013

Le meilleur des Mondes ? A propos de l’éducation…

meilleurdesmondesEn tant que père, et en tant que libre penseur, je m’insurge contre la morale étatique qui cherche à s’interposer de plus en plus entre les parents et leur progéniture.

En  2009 déjà, Madame ANTIER, députée UMP avait déposé un projet de loi visant à interdire la fessée. Surprenante posture quelque peu « bobo » pour une parlementaire de droite, il faut le dire.

Depuis quelques jours, le sujet revient sur le devant de la scène médiatique, sous l’influence d’associations diverses militant pour les « droits de l’enfance ». Lesquelles trouvent certes davantage de redondance auprès de la nomenklatura française actuelle …

On devrait par ailleurs être très inquiets de voir que plus d’une vingtaine de pays en Europe ont déjà instauré une loi qui interdit la fessée.
J’ai ainsi le sentiment désagréable que c’est une sorte de mérule qui envahit notre pays, lequel est de plus en plus directement contaminé par l’Europe et ses diktats.
Au passage, cela me rend davantage eurosceptique, moi qui pourtant fut l’un des défenseurs de cette grande Europe fédérale qui promettait tant !
Malheureusement une Europe qui me déçoit parce qu’elle est trop partiale à bien des endroits et qui s’est trop éloignée de ses vertus d’antan.

Cette mérule donc, est la manifestation d’un courant de pensée uniforme, que l’on nomme bien-pensance et qui s’acharne chaque jour davantage à se propager dans l’opinion publique pour asservir le peuple.

Restreindre l’emprise des parents sur leurs enfants est la première étape vers la destitution du lien de filiation.
Comment ?
En légiférant les rapports de parents à enfants. Dans quel but ? Pour façonner la civilisation de demain dans un même moule.
Cela ne vous rappelle rien ? Moi je ne peux m’empêcher de faire une corrélation avec Aldous HUXLEY et son célèbre roman d’anticipation, « le meilleur des mondes ».
Je crois en effet, que l’on prend le chemin de cette fiction qui m’apparaît de plus en plus prémonitoire.
Surtout quand l’Etat s’immisce ainsi dans le contrôle de l’éducation. Mais également quand il dénature le cadre familial, et laisse en suspens la question de la la « PMA », pour certainement la brandir à nouveau comme le scalp de la France et de son modèle sociétal jugé trop traditionnel …

Vous comprendrez bien qu’à travers cet exemple de la fessée, je ne prône nullement la violence comme mode éducatif. Car la fessée au sens où je l’entend n’est autre qu’un geste vexatoire qui a pour but de recadrer un enfant qui s’égare. Qui se caractérise par un comportement incompatible avec le vivre en société, en communauté, tout simplement le vivre ensemble. C’est une sorte de code qui sert à faire cesser un écart de conduite avant qu’il ne prenne trop d’ampleur. Une césure nécessaire dans un chapelet de mots. Voire une barrière efficace avant toute dégénérescence en crise majeure.

Chacun doit être responsable de l’éducation qu’il donne à ses enfants.
Interdire la fessée, c’est priver certains parents d’un moyen éducatif efficace pour peu qu’il soit utilisé à bon escient. Interdire la fessée c’est donc déresponsabiliser les parents.

Tous autant que nous sommes, n’avons pas les mêmes modes éducatifs pour nos enfants,  même si nous avons tous un même but, celui de les responsabiliser.
De ce fait nous devons admettre que tous les parents n’emploieront pas les mêmes méthodes. Ceux pour qui la fessée sera l’une d’entre elles, ne doivent nullement être incriminés. Pour peu qu’ils sachent faire en sorte que l’impact soit davantage formateur que douloureux.
Il appartient donc au législateur, aux associations des droits des enfants, de ne pas faire d’amalgame entre un parent aimant et responsable et un parent violent et tyrannique, pour qui la fessée ou tout autre comportement sera entaché de violence.

Ceci étant dit je m’adresserai directement à cette nomenklatura qui se veut moralisatrice. Et je lui demanderai de davantage s’inquiéter de la banalisation de la violence. Omniprésente. Laquelle est véhiculée par tout un ensemble de faisceaux d’informations. Si internet est difficilement contrôlable, je l’admets, il me paraît cependant inadmissible que la télévision, via le CSA, ne soit pas davantage vigilante sur le contenu de certaines émissions, ou sur la teneur de films, qui sont diffusés à des heures où de jeunes enfants sont encore spectateurs…
J’en veux pour preuve un film avec des scènes d’une violence psychologique inouïe, « Que justice soit faite », diffusé il y a quelques semaines sur une chaîne nationale à 21 heure…
Et estampillé d’un simple « interdit aux moins de 12 ans »…

On commencerait par cette vigilance, on préserverait les esprits fragiles et malléables de nos enfants de bien des tourments, qui pour certains les entraîneront hélas sur de mauvais travers !

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