L’envie, vice caché …

La nature humaine est une vaste plaine parsemée d’embûches, ou les philosophes ne pourront jamais prétendre à l’empirisme.
Au milieu de cette contrée, à l’ombre de blocs monolithiques,  pousse un arbre efflanqué, au tronc noueux, aux feuilles épineuses, l’envie. C’est son nom. Il se complaît dans l’obscurité des roches, au fond des anfractuosités, il prend racine.  Quand sa cime soudain émerge, il sert alors de perchoir à la vindicte, à la fourberie, à la rancoeur qui telles des harpies s’envoleront commettre leurs forfaits.

En cette fin d’année 2012, la France est divisée, sans cohésion sociale. Disparu le sentiment d’unité. Un peuple sans âme. Une devise empreinte d’antagonismes…
La liberté résonne comme une fadaise pour n’être plus qu’illusoire. A commencer par la liberté de pensée, encartée dans la bien-pensance.
Mal jaugée, mal calibrée, « l’égalité » apparaît comme une injustice pour ceux qui sont les plus malmenés. A trop vouloir l’imposer, elle est perçue pour un grand nombre comme une spoliation de leur émancipation.
Et de fait, il en résulte que la fraternité, est une valeur qui n’a plus cours dans l’échiquier social.

Comment a t-on pu en arriver là ?
C’est sans nul doute l’antisarkozysme qui est l’un des plus grands responsables de cette déliquescence. Car c’est devenu non seulement un terme à la mode mais une véritable religion à force d’un prosélytisme exacerbé par une presse hélas déséquilibrée dans sa représentation politique.
Sarkozy l’ami des riches, des patrons. Patrons voyous, patrons alliés de la finance, patrons sans coeur, sans foi.
C’est ainsi que tout a commencé. Par un conditionnement en règle des classes sociales les plus réceptives à ce message. Par un matraquage incessant. Hélas, il n’en est resté à la fin qu’un imbroglio dans l’esprit des gens, un amalgame inquiétant. Un retour au moyen âge où les seigneurs opprimaient le peuple.
On a jeté l’opprobre sur une symbolique caractérisée par l’argent, la réussite. Et insidieusement, on y a associé tout ce qui y contribue : l’entrepreneuriat, l’esprit d’initiative, la compétitivité, l’inventivité. Bref, tout ce qui permet à un pays de maintenir des emplois pérennes, de développer une économie prospère, en un mot de rendre le peuple heureux !
L’actualité de ces derniers jours témoigne du mal-être profond de notre France. D’un coté l’exode de ceux qui par fierté, par rébellion, et non par antipatriotisme, comme certains voudraient nous le faire entendre, quittent le navire pour s’expatrier vers des nations moins confiscatoires, plus accueillantes. Ainsi notre Depardieu national a défrayé la chronique, tout en ayant le mérite d’alerter l’opinion. De l’autre, les Torreton, les-ayrault(s) de tous bords, les champions de l’improductivité et du moralisme, avivant les divisions, la rancoeur, la vindicte, la fourberie. Les fameuses harpies dont je parle en préambule à ce billet. Celles là même qui font croître de façon insidieuse l’envie dans l’esprit du peuple. A son insu, subrepticement, elles arrosent de leurs logorrhées impies l’une des faiblesses de l’homme … Car, c’est l’Envie ne vous en déplaise, qui est à la base de cette division profonde qui lamine notre pays et qui a repoussé hors de ses frontières la fierté et la fraternité. Une nation ne se construit pas dans la haine mais dans la considération réciproque de tous les individus qui la compose !

Dans le mur

Hier, notre premier ministre « JMA » s’est rendu comme un grand à l’université d’Été du Medef. Il est allé tel un apôtre porter la bonne parole du gouvernement aux chefs d’entreprises français, accablés, à juste titre, par des perspectives économiques inquiétantes et plus encore par l’absence de réelles mesures anti-crise.
A quoi bon ?!
Un exécutif atone et des syndicats frappés de cécité ou pire, démunis de toute raison. C’est tout le constat de ce déplacement. Car enfin, quand vont-ils prendre conscience de leur décalage avec la réalité ?

JMA en parfait figurant n’a rien fait d’autre que prononcer un discours plein de redondance mais aussi creux qu’un lavabo, tout juste bon à recueillir les larmes de dirigeants aux abois, abasourdis par tant de surdité et d’aveuglement de la part de notre nouveau gouvernement.

Mais ce qui est le plus paradoxal, ce qui est le plus extraordinaire, c’est l’excentricité de nos syndicats qui s’effarouchent de la démarche louable, mais stérile, de JMA. Quel scandale ! Quel affront ! Un premier ministre qui va à la rencontre du patronat. Une provocation ! Presque un acte criminel. Pour le coup, on trouverait moins à redire à Breivik pour s’être rendu coupable de la mort de 77  innocents !

Les patrons ! Une frange de la population qu’il faudrait presque éradiquer à écouter les propos pour le moins antisémites de Mélenchon et de sa clique de tristes sires. Apparentés ou non.
Parlons en des patrons. Sans eux pas d’entreprises. Car avant d’être patrons, ils sont avant tout des créateurs. Créateurs de richesses, d’innovations, d’embauches, de joies et d’espérance. Pour la plupart, bien mal récompensés en rapport avec leur implication personnelle et le don de soi à leurs entreprises. Ils sont des milliers dans notre pays, et non pas simplement 40. Car certains, bien trop nombreux hélas, voudraient tous les confondre pour mieux les abattre. Guidés par leur seule haine. Aveugles.

Messieurs Mélenchon, Thibault, madame Prigent, et consorts, cessez vos amalgames qui ne servent qu’à tromper vos troupes crédules et à faire marcher votre fond de commerce. Soyez objectifs. Soyez réalistes. Vos revendications sont obsolètes. La France, ses petits et moyens  patrons, et même certains grands ont besoin de liberté d’action. Non pas pour essorer les forces vives du pays, mais pour leur redonner de l’espoir et un avenir plein de richesses.

Débarrassons les entreprises de bon nombre de leurs carcans et la France redeviendra un modèle de référence aux yeux du monde.

Sans cela, nous irons tous dans le mur, « patrons et ouvriers » confondus !

Artéfacts électoralistes

Les sondages plus que jamais en cette veille d’élection présidentielle auront servis la cause des corrupteurs de la politique.

Les français y sont-ils sensibles ? S’y laissent-ils méprendre ? Questions épineuses qui de plus en plus suscitent l’intérêt de la cause scientifique… Chacun y va de sa spécialité pour en faire ses sujets de prédilection.

Bref, moi je pense que les sondages sont la preuve incontestable qu’on nous prend pour des cons et qu’on nous enfile en brochettes pour nous manger le cerveau.
Au delà, ils sont tous quasiment à la solde de lobbys politisés ou assimilés. Pour le moins on dira que la neutralité n’est pas garantie et que leur impartialité reste à démontrer. D’ailleurs point d’huissiers pour authentifier la collecte des données, la justesse des méthodes économétriques et leurs résultats.

La France un peuple de moutons ? Pas vraiment, car le front national, sans en faire les louanges, aura eu au moins le mérite, par deux fois,  de démentir leurs prophéties.
Les sondages ne sont donc pas plus fiables que la boule de Madame Irma. Chacun y verra ce que bon lui semble, mais je ne saurais trop espérer qu’une fois encore le 6 mai prochain, ils n’auront été que des artéfacts à buts électoralistes.

Cela me  rassurera d’autant plus sur la salubrité de l’opinion des français et sur leur capacité à penser par eux mêmes !!

Eva Joly l’usurpatrice

C’est ainsi que l’on peut définir celle qui a été placée à la tête du parti « écologiste », EELV…

Usurpatrice car elle s’accapare l’écologie, se fend d’être exemplaire en matière d »intégrité, pourfendeur de la corruption, gardienne de la morale, bref, une icone de l’idéal politicien, en un mot une véritable Marianne !

Les intentions de vote à votre encontre, joly Madame, attestent heureusement de la non adhésion du peuple français à votre personne. Ils sont rares à se laisser berner par vos discours et par vos fariboles, bien loin, très loin de l’écologie.

Vous êtes à la gauche du parti socialiste. Soit. Mais qui peut prétendre que l’écologie est une éthique exclusivement de gauche ? Pourquoi ne pourrait-on pas être à la fois de droite et écologiste ?!

Autre remarque à propos de votre « sarko tour ». Mais qu’est ce donc que cette mascarade ? Pensez vous vraiment que les purs écologistes trouveront leur compte dans votre « promenade » accusatrice ?

A la vérité, seule la haine vous aveugle et vous guide dans le ridicule. Les français ne sont pas dupes. Qui vous a investie du rôle de juge dans cette campagne ? N’auriez vous pas trahie la confiance de ceux qui vous ont élu ? Qu’on-ils à faire de  votre esprit revanchard ? Une revanche sur qui ? Sur quoi ?

Vous vous distinguez hélas non pas par votre idéal pour un monde ou l’écologie serait en ligne de mire, mais par votre anti-sarkosysme de caniveau.
Quant à vos acolytes, ils ne valent pas mieux. On s’étonne en effet de voir que madame Duflot s’affiche de moins en moins à vos cotés depuis que les sondages restent collés au plancher… En voilà une autre à qui je réserve mes commentaires les moins flatteurs quant le moment sera venu de mettre en avant la médiocrité de ses calculs partisans et de son ambition personnelle bien loin à la vérité de l’écologie…

Triste monde de l’écologie qu’Hulot aura eu raison de boycotter dans cette campagne de bas étage…