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Le désamour, c’est maintenant !

coeur briseForce est de reconnaître qu’entre la France et bon nombre de français, ce n’est plus le grand amour…

Malgré ses magnifiques atours, ses décors champêtres, ses montagnes, ses fleuves, ses paysages riches et variés. Malgré ses côtes rocheuses ciselées, et ses plages sinueuses qui expriment son originalité et son caractère. Malgré ses richesses qui foisonnent, l’authenticité de ses régions, de ses traditions et son multiculturalisme affirmé, bref, malgré tout ce qui fait, ou plutôt faisait, la France, de plus en plus de citoyens ne l’aiment plus !
L’apparat n’y suffit plus.

Ces français sont dans la situation des couples en instance de divorce.  Ils ressentent cette amertume qu’apporte la solitude forcée. Disons plutôt subie. Ils ne digèrent plus du tout la trahison.

En fait ils se sentent cocus !

Pourtant, ils ne font pas partie forcément de ceux qui ont porté François Hollande à la magistrature suprême… Non… au contraire, mais ils doivent l’admettre, ils sont cocus ! Eux aussi.

Et le pire de tout, c’est que du fait, leur patriotisme se fait la malle !

L’auraient ils imaginé il y a quelques années à peine ?! Certainement pas. Mais dorénavant ils ont rejoint les rangs de ceux qui se surprennent à rêver de contrées lointaines, où il ferait bon de vivre à nouveau sans le carcan d’un Etat de plus en plus totalitaire et … spoliateur !

L’actualité de 2013, à elle seule, a de quoi interloquer, même les plus aguerris, confrontés aux frasques des dirigeants politiques et de leurs conseillers souvent douteux.

Songez donc :
– Un président de la caste des ectoplasmes
– Une économie en berne, à l’image d’une rose qui se fane … la rose …
– Un chômage qui galope plus vite que les fumées derrière lesquelles on voudrait l’occulter.
– Des taxes, des impôts, des dîmes, des gabelles, …, tant et tant, que les braves travailleurs finissent par cauchemarder en se prenant pour des tiroirs caisse.
– Des courants de pensées.. uniques et iniques.
– Un plan de déstructuration massive de la culture « à la française », certes parfois un tantinet franchouillarde, mais souvent aussi ô combien attachante. N’en doutons plus, Axtérix icône parfaite de notre esprit gaulois, finira tôt ou tard, et « plutôt tôt », par être revisité. Mais d’ailleurs ! …. C’est déjà amorcé ! Il suffit de voir le bide sur grand écran…
– Et enfin, des interdits, des censures, des délits de toutes sortes.

A propos d’interdits, et de la restriction de nos espaces de liberté…
Force est de remarquer qu’hélas on épargne les truands et leurs homologues. En leur accordant toujours plus de clémence voire de la bienveillance. Mais on transforme le citoyen lambda en délinquant, en une fraction de seconde, dès qu’il dévie d’un iota du sillon du despotisme avéré de la bien-pensance et des partisans de l’idéologie « Taubirienne ».
Ainsi le programme de conditionnement de masse est en place et fonctionne au pas de charge.
La culpabilisation à outrance de ceux qui n’entrent pas dans le moule de la vision totalitariste du gouvernement est en bon état de marche.
Lequel avec une pudibonderie exacerbée s’immisce même dans les méandres de la sexualité tarifée sous prétexte de lutte contre le proxénétisme. Et qui préfère, là encore, écharper les victimes plutôt que les bourreaux.
Il subsiste cependant, à contrario de tout ce qui précède, un paradoxe étrange en toile de fond… On constate en effet de multiples tentatives prônant la libéralisation de certains cultes religieux au détriment même des règles élémentaires de la laïcité. Et ceci par l’entremise de ceux qui s’en disent les plus garants. Étrange donc, cette tolérance inhabituelle. Mais plus encore, inquiétant.

Qu’on se le dise ! La liberté d’expression, c’est fini !
Le dernier exemple en date et qui fut médiatisé ces tous derniers jours concerne le trublion Jean Marie Le Pen, qui vient d’être condamné à 5000 €uros d’amende pour avoir comparé les roms à des volatiles. Certes, il y a en cela l’inconvénient de la caricature à outrance, mais en quoi cela est-il plus choquant que les guignols de Canal plus, faisant de la dérision, à propos des deux soldats du régiment de Castres tués en Centrafrique, le jour même de leur mort ?! Le même régiment que quelques jours plus tard, une presse avide de « bons papiers », délétère, cherche à clouer au pilori. Parce qu’une devise des nazis se retrouve au bras d’un de ses soldats. Pourquoi tant de zèle déployé face à la stupidité d’une jeune recrue ou plus vraisemblablement de l’ignorance ?
Si l’on veut mettre un curseur, pourquoi ne s’applique t-il pas de la même manière à tous les sujets ? Et les exemples sont légions !…

Pire encore ! Voilà qu’à présent c’est au tour d’internet d’être pris pour cible par l’exécutif ! La loi sur la programmation militaire accentue l’équivoque. Le dernier bastion de notre liberté est en passe de tomber. Quid de la CNIL ? Du coup réduite au rang d’épouvantail !
Sous couvert d’intérêts nationaux et pour des questions de sécurité, ce que l’on pourrait comprendre, sans difficulté, le loup va entrer enfin dans la bergerie.
Et alors, au nom d’une prétendue morale, alambiquée, aux fondements dogmatiques, vicieux, on traquera les citoyens de ce pays, les « renégats », pour définitivement les parquer dans des camps de concentration de la pensée où leur libre arbitre finira en cendre.

L’identité française à l’ancienne n’est plus dans la norme, il faut donc la refondre et changer le moule. Et pour cela, au préalable, se donner les moyens d’identifier les fauteurs de trouble. Internet étant le lit des oppositions.

Bref, horreur, malheur ! Au vu de tout ce qui précède, et qui n’est qu’un aperçu sommaire des maux qui nous sont infligés par l’Etat, où est notre salut ?! Et bien, il est difficile d’y répondre ! Et c’est un peu aussi la raison de cet article !

En effet, on est en droit de se poser des questions au vu de la disparité des « opposants » politiques au régime. Et surtout au vu de leur inaction…
On ne peut que constater que les politiques ne savent rien faire d’autre que de la politique, et que malheureusement, la politique, il faudrait la réinventer pour qu’elle puisse faire évoluer notre société.

Si l’on regarde parmi l’opposition. Les guerres intestines qui ont massacré la droite n’auront pas, hélas, permis de dégager un vrai leader capable de faire l’unanimité.
Il est fâcheux de se rendre compte que les ambitions des uns et des autres passent avant l’intérêt de la France et des Français. La droite actuelle fait la part belle à un front national qui n’en espérait pas tant il y a un an… Et depuis ? Le néant, ou presque. La nostalgie anime ceux qui ne voient pas d’autre leader possible que Nicolas Sarkozy. Et leur nombre s’accroît… L’impatience se cristallise. Et pareil au conte de Perrault, on entend de plus en plus distinctement l’écho qui scande : « Anne ma soeur Anne, ne vois tu rien venir ? »…

Tous ces cocus du régime se consolent ensemble en voyant leurs rangs de plus en plus fournis. Cocus de toutes origines et de toutes couleurs qui ruminent leur infortune. Le pas est tentant pour nombre d’entre eux, les plus impatients, les plus déstabilisés, de trouver meilleure fortune auprès du front national … Ils finiront hélas, par comprendre qu’un parti qui ratisse aussi large, ne pourra au final uniformiser sa pensée et ses idées. Pour satisfaire les espérances de tous. D’ailleurs, il y en a beaucoup qui adhèrent, certes, mais on compte aussi déjà, beaucoup de déçus… Il faudra quoi qu’il en soit, prendre le temps d’analyser l’évolution de ce parti, considéré à tort ou à raison, comme « extrême », pour s’en faire une idée plus précise.

Tout cela cependant n’apaisera nullement la haine qui gronde et grandit. Au fond des tripes. Beaucoup voudraient la partager, la canaliser, faire d’une rigole, une rivière, puis un fleuve, un torrent qui emporterait tout sur son passage et rétablirait la liberté, l’égalité et la fraternité !

Utopie d’une nation unie dans un même rêve ! Car le rêve est au moins commun à tous.

Ô douce France, cher pays de mon enfance, ne vois tu rien venir ?!

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